fr | en

Séparés par des virgules

Emploi et handicap, parlons-en !

Du 20 au 24 novembre, l’Université d’Angers a pris part à la 27e édition de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap. Zoom sur les dispositifs d’aides et d’accompagnement pour les étudiant∙es de l’UA.


La table ronde s'est déroulée dans les locaux du SUIO-IP, à Belle-Beille, le 22 novembre.
La question de l’intégration des étudiant∙es en situation de handicap dans le monde du travail était au cœur des échanges de la table ronde organisée sur le campus de Belle-Beille le 22 novembre.

Du côté des intervenant∙es étaient présents, entre autres, Claire Mandin chargée de mission handicap à l’Université d’Angers, Hélène Turbe, présidente de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) en Anjou, et Alain Bouhours, chargé de mission au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’association étudiante De toi à moi, présidée par Louise Peltier-Rolland et qui vise à sensibiliser aux handicaps invisibles dans les écoles, collèges, et lycées, était également de partie.

Impliquer les entreprises

Cette rencontre était l’occasion pour Claire Mandin de rappeler la mise en place en 2021 du schéma directeur du handicap et d’évoquer la participation de l’UA au programme Atypie-Friendly (anciennement Aspie-Friendly) et à l’opération Duo Day depuis plusieurs années déjà.

Elle a aussi exposé les résultats d’une enquête réalisée à l’été 2023 par le SUIO-IP et le Relais handicap auprès des étudiant∙es. « C’était une première à l’UA et nous avons reçu 71 réponses. Parmi elles, un constat s’impose : la question du handicap n’est pas toujours abordée lors d’un entretien d’embauche par les étudiantes, c’est un sujet difficile à évoquer. Il faut ainsi se former davantage sur la question de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) afin de mieux communiquer. »

Quatre cents étudiant∙es sont suivis cette année par le Relais handicap. Un accompagnement qui ne se réduit pas aux troubles de la neurodiversité mais à la santé de manière générale (diabète, dépression, endométriose, etc.). « Il faut raisonner à partir de leurs besoins et non de leurs pathologies, insiste Claire Mandin, qui souhaite désormais se pencher sur une problématique récurrente : la recherche de stages. Grâce à l’ANDRH Anjou, nous connaissons les besoins des entreprises. Notre projet est de créer un club d’entreprises prêtes à ouvrir leurs portes pour quelques semaines ou mois dans l’année. Mais attention, sans interférer avec les projet et envies de chacun∙e car l’un des résultats de notre enquête mettait en lumière le fait que les étudiant∙es voulaient rester maîtres de leurs choix. »

Table ronde

L’intégralité de la table ronde « Ressources humaines et handicap » est disponible sur YouTube.

Scroll