L’IUT, un modèle en France… scruté jusqu’en Tunisie

Composée de 25 directeurs et directrices d’Instituts supérieurs des études technologiques (Iset, l’équivalent des IUT en Tunisie) et de représentant∙es du ministère de l’enseignement supérieur tunisien, une délégation a visité les locaux de l’IUT Angers-Cholet mercredi 20 novembre.

La délégation tunisienne était composée de directeurs et directrices d’Instituts supérieurs des études technologiques et de représentant∙es du ministère de l’enseignement supérieur. Régulièrement sur le podium pour la réussite de ses étudiant∙es, l’IUT Angers-Cholet est aussi reconnue pour la diversité de ses formations dans les domaines secondaires (biologie, génie mécanique, génie électrique) et tertiaire (gestion des entreprises, techniques de commercialisation). Forcément, ces atouts attirent l’œil. « Nous avions déjà accueilli une délégation de la Côte d’Ivoire en novembre 2021 », se souvient Patrice Mangeard, directeur de l’IUT.

La visite de la délégation tunisienne mercredi 20 novembre intervient dans le cadre d’un projet piloté par l’Agence française du développement, en partenariat avec l’Association des directeurs des IUT. Cette dernière a choisi l’IUT Angers-Cholet pour permettre à la délégation, qui souhaite moderniser le réseau des Iset, de découvrir concrètement le fonctionnement d’un IUT.

« Cette visite était l’occasion pour échanger sur la gouvernance, la pédagogie, la recherche appliquée, l’alternance, et les relations internationales, poursuit Karima Thomas, directrice adjointe. Elles sont un symbole fort de notre attractivité avec l’alternance puisque nous avons 59 universités partenaires dans le monde. C’est important pour l’employabilité de nos étudiant∙es, qui s’intègrent rapidement sur le marché du travail. »

« Contribuer au rayonnement de la francophonie »

Lors de cette journée, la délégation tunisienne s’est familiarisée avec la notion d’approche par compétences (APC), mise en place dans toutes les formations de l’IUT. Elle a aussi visité les laboratoires de Génie électrique et informatique industrielle (GEII), Génie mécanique et productique (GMP) et Génie biologique (GB), échangé avec des chercheur∙es, et avec Karima Thomas, également en charge des relations internationales. « Nous avons de nombreux atouts dans l’accueil d’étudiant∙es internationaux, poursuit-elle. En plus des services offerts par l’UA tels que le Buddy System ou les activités culturelles de la Direction de l’international, ils sont accompagnés dans leurs démarches dès leur arrivée à l’IUT par nos référentes administratives. »

Une attractivité favorisée enfin par le nombre d’heures de cours en anglais dispensés à celles et ceux qui ne maîtrisent pas la langue française. « C’est un bon compromis car ils peuvent suivre leur formation en anglais et, en même temps, apprendre le français gratuitement au Celfe. Si on veut contribuer au rayonnement de la francophonie, il faudra tendre la main aux jeunes qui souhaitent étudier en France. »