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Séparés par des virgules

Mutualiser les équipements d’imagerie au service de la santé

Financé pour 1,7 million d’euros dans le cadre du Contrat plan État-Région 2021-2027, le programme de recherche Imax Health vise à renforcer l’offre technologique et la mutualisation d’équipements dédiés à l’imagerie au service de la santé. Le point avec Nicolas Papon et Guillaume Mabilleau, respectivement directeur et adjoint de la SFR Interactions cellulaires et applications thérapeutiques (Icat).


La jouvence de l'IRM de la plateforme Prism est terminée depuis le début de l'année 2024.
Composé de plusieurs unités de recherche, le pôle Santé angevin ambitionne d’offrir aux acteurs académiques et privés du territoire une solution d’imagerie multimodale permettant un continuum de l’analyse, du petit organisme à l’imagerie moléculaire. En ce sens, le projet Imax Health est adossé à des réseaux d’excellence en santé et des infrastructures nationales de recherche, ainsi qu’au RFI (recherche, formation, innovation) ligérien Bioregate qui contribue à la formation dans le domaine de la médecine réparatrice et régénératrice.

Une dimension transversale

Dans le cadre du projet Imax Health, quatre équipements de recherche vont être modifiés ou acquis :

  • La jouvence de l’imageur par résonance magnétique (IRM) de la Plateforme de recherche en imagerie et spectroscopie multi-modales (Prism) est terminée depuis début 2024 pour un coût de 760 000 euros ;
  • Pour la Plateforme de radiobiologie et d’imagerie expérimentale (Primex), l’acquisition d’un traceur de type Nanospec/CT va permettre le suivi d’isotopes radioactifs dans le but d’identifier, de détecter et de traiter les tumeurs. Son coût : 550 000 euros ;
  • Le plateau technique Histologie moléculaire Angers (Himola), membre de la société internationale de spectroscopie clinique et qui dépend de l’équipe ligérienne Regenerative Medicine and Skeleton (RMeS) – REGOS, héberge depuis 2003 un microscope moyen infrarouge à transformée de Fourier. Ce nouvel équipement rendra possible l’identification, le suivi et la distribution de molécules dans les tissus biologiques. Son coût : 250 000 euros ;
  • Enfin, une demande de jouvence d’équipement de 140 000 euros a également été accordée pour le plateau technique Résonance paramagnétique électronique (PRE) puisqu’il ne correspond plus aux standards technologiques. Il permet le suivi d’espèces radicalaires inhérentes au stress oxydatif dans les cellules et tissus biologiques.

« Les quatre équipements assurent une meilleure caractérisation des modèles de pathologies humaines, détaillent Nicolas Papon et Guillaume Mabilleau. En clair, nous allons répondre à des questions scientifiques pour lesquelles nous n’avions pas les outils auparavant car nous serons capables de suivre expérimentalement l’évolution d’une maladie, de l’organisme entier à la molécule. »

Ces acquisitions participeront à fédérer les équipes et unités du pôle Santé avec une dimension transversale puisque les pôles du Végétal et des Matériaux de l’UA sont aussi concernés. Les équipements arrivent sur des plateformes qui disposent de personnels techniques déjà formés et cela a été rendu possible grâce à l’accompagnement de la Direction des affaires financières (DAF) et de la Direction de la recherche, de l’innovation et des études doctorales (Dried) de l’UA.

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