Une collecte de livres pour les détenus d’Angers

L’association des étudiant∙es du master 2 Droit et pratique de la procédure a organisé une collecte de livres à destination des détenus de la maison d’arrêt d’Angers le 19 avril. Explications avec Tristan Massi, le président.  

Les membres de l'association, avec Aurelia Tirmant (pull blanc), coordinatrice culturelle à la maison d'arrêt d'Angers.Depuis 2017, cette association promeut le monde du droit auprès de ses membres, qui sont renouvelés chaque année car diplômés de master à la fin de l’année universitaire. Après une journée à Paris au début de l’année pour visiter la Cour de cassation et la Cour d’appel, un autre projet phare a été mis en place : organiser une collecte de livres pour les détenus de la maison d’arrêt d’Angers.

« Ce partenariat était une première pour nous et pour eux, détaille Tristan Massi, le président de l’association. Nous sommes partis d’un constat simple : avoir accès à la culture, à travers les livres, participe à la réinsertion des détenus. Ce projet a été initié par la trésorière adjointe Romane Guilbaud puis porté avec d’autres membres de l’association. »

Un projet d’envergure

Deux bacs de collecte ont été déposés mi-février dans le hall de la Faculté de droit, éco et gestion, et à la Parenthèse, sur le campus de Belle-Beille. Un mois plus tard, l’opération est une réussite : plus de 300 livres ont été récupérés. « Même si on a beaucoup communiqué pour donner de la visibilité à cette action, on ne s’attendait pas à un nombre aussi élevé, confie Tristan Massi. Il y avait de tout, notamment des livres en anglais, russe, italien ou arabe ou d’autres pour s’initier à la cuisine, au code de la route, à l’économie… Les étudiant∙es et personnels de l’UA ont été très généreux. On a aussi reçu un don des Archives départementales du Maine-et-Loire. »

Après la collecte, un premier tri a ensuite été effectué selon l’état des livres ou les sujets abordés (religion, politique). Vendredi 19 avril, dix cartons contenant 310 livres ont officiellement été remis à la maison d’arrêt, afin d’enrichir leur bibliothèque qui en contient désormais 5 000. « Ils étaient très contents et nous aussi : c’était un projet qui avait de l’envergure et qui participe au bien-être des détenus. »