Une semaine d’échanges et de partage

Organisée dans le but de sensibiliser les étudiant∙es à la mobilité et de renforcer les liens avec les partenaires, la Semaine internationale de Polytech Angers s’est déroulée du 2 au 5 mai. Table ronde, exposés en anglais et visites étaient notamment au programme.

Une semaine durant, c’est toute la communauté Polytech Angers (étudiant∙es, enseignant∙es et personnels) qui a échangé et partagé avec les partenaires étrangers à l’occasion de la Semaine internationale.

Organisée depuis 2019 mais annulée en 2020 et 2021, elle a rassemblé cette année 8 universités partenaires originaires d’Allemagne, de Grèce, de Lituanie, d’Oman, de Pologne, de Roumanie, de Suède et de Turquie. « Il est important de discuter avec eux pour renforcer nos liens et échanger sur nos pratiques, rappelle Sébastien Lahaye, responsable des relations internationales à Polytech Angers. C’était aussi l’occasion de leur faire visiter notre campus et la ville d’Angers. »

Le Toeic en ligne de mire

Après une table ronde animée par la médecin Christelle Lauret sur le rôle et l’importance des ingénieur∙es en période de crise, la semaine s’est poursuivie par de nombreux échanges et discussions.

Pour les 130 étudiant∙es en 2^e année de classe préparatoire intégrée à Polytech Angers, les enjeux étaient légion : s’informer sur les processus de mobilités internationales, suivre des cours en anglais dispensés par les partenaires présents, et mener des débats et soutenances dans la langue de Shakespeare. « Ils vont intégrer le cycle ingénieur en septembre prochain et devront étudier l’équivalent d’un semestre à l’étranger durant leur cursus pour valider leur diplôme, précise Sébastien Lahaye. C’est important de les confronter à certains codes culturels car à l’avenir, ils pourront exercer à l’étranger ou auront des collègues originaires d’autres pays. »

« C’est d’autant plus important que l’on doit valider le Toeic (test of english for international communication) pour obtenir notre diplôme », précisent Valentine, Paul et Valentin, étudiant∙es. « Je ne suis pas très à l’aise en anglais donc c’est cool de le pratiquer toute la semaine, abonde Ronan. On découvre aussi une nouvelle manière d’apprendre. »

Tous les quatre vont étudier un semestre à l’étranger, mais entre l’Europe, l’Amérique ou l’Asie, leur cœur balance. En attendant le grand départ, ils ont débattu en anglais ce mercredi 4 mai sur plusieurs thématiques actuelles de société (la 5G, la place des lobbys en politique) avant de présenter aux partenaires leurs projets sur lesquels ils planchaient en ce moment. « Nous espérons maintenant un retour à la normal en 2023 avec une plus grande diversité géographique de nos universités partenaires », conclut Sébastien Lahaye.