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Séparés par des virgules

Étudiants et personnels de l’UA racontent « leurs » JO

Plusieurs étudiant∙es et personnels de l’Université d’Angers ont pris part, de près ou de loin, aux Jeux olympiques de Paris cet été. Témoignages.


Delphine Pasquier-Beaujean.

Delphine Pasquier-Beaujean est assistante de gestion à la Faculté de lettres, langues et sciences humaines. Elle a porté la flamme olympique le mardi 28 mai à la Romagne, une commune de 2 000 habitants située à l’est de Cholet, « après avoir été inscrite par un ami, détaille celle qui est très investie dans son club de gym à Beaucouzé. C’est en janvier 2024 que j’ai su que j’étais retenue. »

Le jour J, Delphine récupère la fameuse tenue blanche portée par les relayeurs et monte dans le bus à leurs côtés. À 15 h 47, il est l’heure de descendre. Elle parcourt les 200 mètres en marchant, la flamme à la main. « Il y avait une ambiance de folie, c’était très familial et impressionnant à la fois, se souvient-elle. J’étais très fière de passer devant mes enfants ». Le soir même, elle prend la direction du centre-ville d’Angers… pour le passage de la flamme.

« Une ferveur incroyable »


Sébastien Faure
Sébastien Faure et Cyril Bègue travaillent, eux, à la Faculté de santé. Samedi 10 août, ils ont pris part au marathon pour tous des JO, avec un départ à 21 h 10 sur le parvis de l’Hôtel de ville et une arrivée nocturne sur l’esplanade des Invalides. « Il y avait une ferveur incroyable tout au long du parcours et beaucoup d’animations et de spectacles, je n’avais jamais vu ça en France pour un marathon, souligne Sébastien Faure, qui a profité de la course pour échanger quelques mots avec Tony Estanguet, Camille Lacourt et Martin Fourcade. C’était émouvant de voir la tour Eiffel illuminée avec les anneaux olympiques dessus. »

Lors de son séjour à Paris, Sébastien Faure est aussi allé voir la vasque olympique dans le jardin des Tuileries et a assisté à la cérémonie de clôture au Stade de France.

Los Angeles en ligne de mire ?

Marine Galloux, elle, est doctorante au sein de deux laboratoires : Micro et nanomédecines translationnelles (Mint) et Signalisation fonctionnelle canaux ioniques et récepteurs (Sifcir). Ne « souhaitant pas vivre les JO depuis le canapé », elle s’est portée volontaire au village olympique, au milieu des 4 000 bénévoles de 122 nationalités différentes.


Marine Galloux.

« Je faisais un peu de logistique et répondais aux questions des athlètes, énumère celle qui pratique le golf, la plongée et le karting. Le meilleur moment était la haie d’honneur que nous avons faite pour la délégation française au moment de quitter le village pour la cérémonie d’ouverture : tout le monde chantait La Marseillaise, c’était fou. »

Logée chez une amie pendant un mois, Marine Galloux a profité de ses après-midi de libre pour visiter les musées de Paris et, bien évidemment, faire le plein de sport sur plusieurs sites olympiques : la finale par équipes de judo au Grand Palais, un match de basket 3 x 3 sur la place de la Concorde, et une journée d’athlétisme au Stade de France durant lequel le record du monde de saut à la perche a été battu.

À l’UA, elle espère soutenir sa thèse dans un an et demi avant de s’envoler pour les États-Unis pour y travailler. Et, pourquoi pas, être bénévole aux JO de Los Angeles en 2028…

L'info en plus

Manon Raynaud, étudiante en 4e année de pharmacie, a également porté la flamme olympique, le dimanche 2 juin à Bressuire (Deux-Sèvres). Céline Beauvillain, maîtresse de conférences à la Faculté de santé, et Delphine Boisdron, de la Direction de la communication, ont couru elles le 10 km pour tous. Enzo Saleine, étudiant à l'IAE Angers, était impliqué lors des rencontres de hockey sur gazon. 

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