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Leur mission : accélérer la transition de l'UA
Ivan Dufeu, Cécile Gremy-Gros et Camille Savary, enseignant∙es-chercheur∙es, sont les trois nouveaux chargé∙es de mission transition écologique nommé∙es dans le cadre de la stratégie développement durable et responsabilité sociétale (DDRS) de l’Université d’Angers. Ils détaillent leur feuille de route.
Cécile Grémy-Gros, Camille Savary, et Ivan Dufeu. Choisi∙es depuis l’élection de la nouvelle équipe à la tête de l’Université d’Angers, Ivan Dufeu, Cécile Gremy-Gros et Camille Savary ne se connaissaient pas, ou peu. Afin de répondre aux méta enjeux environnementaux (effondrement de la biodiversité, dérèglement climatique et épuisement des ressources), ils ont maintenant une mission commune : coordonner la stratégie de transition écologique de l’établissement, qui se développe en trois axes :
- Formations : sensibiliser et former tous les étudiant∙es et le personnel aux enjeux environnementaux, et adapter les contenus et pratiques pédagogiques pour préparer aux nouveaux besoins en compétences ;
- Recherche : soutenir et développer des projets interdisciplinaires sur les thématiques de la transition, accompagner les autres projets de recherche pour évaluer leurs enjeux au regard de ces problématiques, et développer davantage de liens scientifiques avec le territoire ;
- Campus et administration : intégrer les principes de transition écologique à toutes les étapes du processus de fonctionnement de l’Université (RH, achats, immobilier, déchets, déplacements…) et promouvoir un campus encore plus vert et divers.
Bientôt un schéma directeur de la transition écologique
Du 25 au 27 septembre, Ivan Dufeu, Cécile Gremy-Gros et Camille Savary ont participé à une formation « Développement soutenable, transformation de l’enseignement supérieur et de la recherche », organisée par l’Agence de mutualisation des universités et établissements (AMUE) à Poitiers. Aux côtés de 90 personnes (ingénieur∙es pédagogiques, RH, VP, enseignant∙es-chercheur∙es), ils ont pris part à plusieurs ateliers portant notamment sur la biodiversité et la préservation du vivant, la réduction de l’impact carbone (transport, alimentation carnée, numérique, achats) et sur les enjeux de mobilisation de la communauté universitaire.
Des échanges de bonnes pratiques qui ont porté également sur l’élaboration d’un schéma directeur avec un volet sur la transition écologique, qui verra le jour à l’UA en 2025.
Ils invitent d’ores et déjà toutes celles et ceux qui sont déjà engagé∙es ou qui aimeraient l’être à les rejoindre. « Nous sommes mandatés pour réussir à traduire les principes de durabilité (label DDRS) en actes. Nous sommes en pleine structuration et nous allons par la suite rencontrer les différents services et les personnes qui agissent déjà depuis plusieurs années, mais aussi ceux qui ont de nouveaux projets. Chaque métier et chaque acteur de l’UA peut contribuer aux transitions : nous avons hâte de vous embarquer dans ce projet convivial. »
Pour permettre d’élaborer ce schéma directeur sur des bases solides et répondre aux nouvelles exigences légales, le premier bilan carbone élargi aux émissions indirectes (scope 3) est en cours de construction. Toute la communauté universitaire sera interrogée dans les prochaines semaines pour permettre de collecter des données sur ses pratiques. Ce bilan carbone élargi permettra d’établir une stratégie efficace de réduction des émissions carbone de l’Université.
Campus Belle-Beille
L’Université d’Angers souhaite faire du plateau de Belle-Beille un campus modèle répondant aux meilleures normes environnementales et sociales internationales. Plusieurs leviers d’action prioritaires sont identifiés :transitions énergétiques bâtimentaires, production d’énergie renouvelable, infrastructures pour les mobilités douces, reverdissement, coulée verte, politique d’inclusion, accessibilité, respect de l’environnement, promotion de l’éco-diversité...
En coordination avec les chargés de mission transition énergétique, Élodie Lebastard, depuis le 1er septembre 2024, mène cette mission de transformation et prend en charge le dossier urbanistique porté par l'université, l'institut agro et l'Inrae sur l'avenir du campus de Belle-Beille, tout en assurant une continuité des relations avec les villes d'Angers et de Beaucouzé, Angers Loire Métropole et la Région Pays de la Loire.