KulturA, une formation de haut niveau à dimension européenne

Au sein du parcours Anglais-allemand de la licence LLCER, le cursus KulturA est un programme interculturel trilingue en partenariat avec l’université de Kassel (Allemagne). Vera, Svenja et Hannah, étudiantes, témoignent de leur vie à l’UA.

Svenja, Vera et Hannah, étudiantes allemandes, sont arrivées à l'UA en septembre 2024 dans le cadre du cursus KulturA.La double licence Anglais-allemand de l’Université d’Angers s’adresse à des lycéen∙nes germanistes de bon niveau. Une fois admis∙es, ils peuvent intégrer le cursus KulturA à la fin du premier semestre et terminer leur première année à l’UA. La 2^e année s’effectue ensuite entièrement à Kassel en compagnie des étudiant∙es allemand∙es du cursus et la 3^e année à Angers.

« C’est une formation de haut niveau à dimension européenne accréditée depuis 2022 par l’Université franco-allemande, précise Andrea Brünig, la responsable pédagogique. Elle se focalise sur l'obtention de connaissances linguistiques (grammaire, expression écrite et orale, traduction) et culturelles (histoire, littérature, art) ainsi que sur les compétences professionnelles de transmission de ces connaissances. Et les débouchés sont nombreux avec la poursuite d’études en master Art, Lettres et civilisation, Édition, Médiation culturelle ou Enseignement. »

Une différence d’emploi du temps

L’Université d’Angers accueille cette année trois étudiantes allemandes en 3^e année : Vera Likus, Svenja Schmahl-Martin et Hannah Duval. Âgées de 21 et 22 ans, elles sont arrivées en septembre 2024 et habitent ensemble, avec trois autres locataires, dans le quartier de Montplaisir.

Pour toutes les trois, venir ici était une évidence. « Si on étudie une langue, c’est toujours bien d’habiter dans le pays en question », confirme Hannah, dont le père est Français et la sœur habite à Angers. « J’aime rencontrer des nouvelles personnes et une culture différente », ajoute Svenja, qui apprécie de se balader dans les nombreux parcs à Angers. « C’est très important d’aller à l’étranger et de changer d’environnement », souligne Vera.

Si les Universités de Kassel et Angers comptent toutes les deux environ 25 000 étudiant∙es, des différences existent entre les deux établissements. « En Allemagne, il n’y a cours que le matin ou l’après-midi et nous avons plus de choix de spécialités dans l’emploi du temps », explique Vera. « Et les cours ici peuvent terminer tard, vers 19 h, il a fallu prendre l’habitude », poursuit Hannah.

Les trois étudiantes ont aussi pris l’habitude de visiter l’Hexagone dès qu’elles le peuvent : Paris, Mont-Saint-Michel, Nantes, ou encore Saint-Nazaire… « C’est toujours enrichissant de rencontrer des étudiant∙es internationaux, il faut être ouvert », estime Vera. Dans quelques mois, elles décrocheront trois diplômes : une licence en allemand, une en anglais, et un bachelor of arts de l’Université de Kassel.