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Alliance EU-Green : la recherche au cœur des débats
Dans le cadre de l’alliance européenne EU-Green, un séminaire dédié à la recherche était organisé à Angers du 26 au 29 juin. Plus de 100 participant∙es des neuf universités partenaires ont répondu à l’appel.
L'UA a accueilli un séminaire de deux jours dédié à la recherche dans le cadre de l'alliance européenne EU-Green. Coordonné par l’Université d’Angers, avec le soutien de l’Université de Parme, le Work Package 3 recherche (WP, ou groupe de travail) d’EU-Green vise à développer les collaborations entre les établissements. Pour la première fois depuis la création de l’alliance européenne, un séminaire réunissant tous les participant∙es du WP (vice-président∙es Recherche, chercheur∙es, directeurs de laboratoire, personnels en lien avec le montage de projet), soit une centaine de personnes au total, s'est déroulé à l’Université d’Angers.
« Le but était de favoriser les échanges de bonnes pratiques entre les collègues européens pour développer des réflexions collectives et de mettre en place des actions concrètes, rappelle Claire Manceau, responsable du pôle Cap Europe à l’UA. C’est exceptionnel d’organiser en présentiel un événement d’une telle ampleur, qui démontre une fois de plus qu’EU-Green est sur de bons rails. »
« L’ambition est de construire, à terme, une université européenne qui repose sur la formation et la recherche, rappelle Philippe Simoneau, vice-président Recherche à l’UA. Le rôle du WP3 est essentiel et ce rendez-vous était une occasion unique de se rencontrer et d’élaborer des objectifs communs. »
En lien avec le développement durable
Pendant deux jours, les membres de l’alliance européenne ont donc phosphoré sur le développement des partenariats et des réseaux de recherche entre les neuf universités partenaires. L’occasion d’évoquer, entre autres, les bourses Marie-Curie pour les doctorant∙es, les dispositifs Horizon Europe, Erasmus+, Erasmus Mundus ou encore le Blended Intensive Program, qui a permis à Gaëlle Pantin-Sohier, professeure en sciences de gestion à l’UA, de se rendre en Italie en juillet 2022. Au total, une dizaine d’ateliers ont été proposés.
Deux mesures majeures ont été annoncées à l’issue de ces deux jours de travail : les étudiant∙es et personnels de la recherche souhaitant développer des collaborations avec les établissements d’EU-Green pourront entamer une mobilité début 2024. De plus, les critères pour déposer un projet d’amorçage commun entre chercheur∙es des neuf universités ont été établis : il devra rassembler au minimum trois partenaires de l’alliance, respecter les objectifs de développement durable des Nations-Unies, et bénéficiera d’un financement maximum de 30 000 euros.