Bourses de la Fondation UA : 25 étudiantes lauréates

Soutenue par le fonds Andurand, la Fondation de l’UA a remis vingt-cinq bourses, d’un montant de 1 000 euros chacune, à des étudiantes de l’Université d’Angers mardi 10 décembre. Le but : les inciter à poursuivre leurs études dans des filières scientifiques.  

Les étudiantes ont été récompensées mardi 10 décembre.Aline Caboche, en 3^e année de licence Physique-chimie, s’envolera en Italie en avril prochain pour un stage de trois mois en partenariat avec le laboratoire Moltech-Anjou. À l’Université de Bari, elle s’intéressera à la production de photosynthèse par des bactéries. Elle a trouvé son logement et le paiera en partie grâce à sa bourse reçue mardi 10 décembre lors d’une cérémonie organisée par la Fondation de l’UA à Polytech Angers.

« Cette année, nous avons travaillé autour du thème « Femmes en sciences », avec notamment une soirée inspirante en juin dernier, retrace Clémence Guillemont, déléguée à la Fondation. Ces 25 bourses, financées par le fonds de dotation Andurand, sont attribuées sur critères académiques et sociaux à des étudiantes inscrites en informatique, physique, chimie, mathématiques, et ingénierie pour les encourager dans leurs études. »

« Ayez confiance en vous ! »

En préambule de la cérémonie, Christian Roblédo a rappelé le défi que représente la sous-représentation des femmes dans les filières scientifiques : « On se coupe des compétences d’une grande partie du pays, précise le président de la Fondation. Les femmes ne sont pas moins compétentes, c’est dû en partie aux représentations des images qu’elles ont de certains emplois. »

Françoise Grolleau, présidente de l’UA, Catherine Passirani, vice-présidente International et Égalité, Pascale Luciani-Boyer, vice-présidente de la Fondation, et Christelle Gautier, chimiste et marraine de cette première promotion de lauréates, ont ensuite raconté leurs parcours universitaires et partagé quelques anecdotes - et réflexions subies – au travail. « Ayez confiance en vous ! », a lancé Françoise Grolleau.

Outre cette aide financière, les lauréates seront également accompagnées au sein d’une académie, dans laquelle elles vont travailler la prise de parole en public, visiter des entreprises et construire leur parcours professionnel. Pour Lydia Imedjdoubene, en 3^e année de double licence maths-info, « les 1 000 euros, ça va m’aider maintenant et aussi plus tard », confie celle qui bossait dans un hôtel comme réceptionniste l’année dernière mais qui a arrêté par manque de temps. Plus tard, j’aimerais travailler dans la finance avec des statistiques. »

« C’est valorisant de mettre les jeunes femmes en avant, se réjouit Justine Boidron, déjà récompensée lors du prix Ducrot en octobre dernier et qui souhaite devenir enseignante-chercheuse. Je conseillerai aux jeunes femmes de s’écouter et de participer aux portes ouvertes de l’université. »