- >Université
- >Actualités
- >2023
- >Avec Atypie-Friendly : rendre l'université encore plus inclusive
Comment rendre notre université plus inclusive avec Atypie-Friendly ?
Ce programme vise à améliorer l’inclusion des personnes autistes dans l'enseignement supérieur. Il encourage des pratiques d'accompagnement qui peuvent aussi bénéficier au plus grand nombre. L'UA intègre ce dispositif national et va l’élargir aux autres troubles du neuro-développement (DYS, TDA...). Le point avec Catherine Passirani, vice-présidente en charge de l'égalité.
Qu'est-ce que le programme Atypie-Friendly ?
Catherine Passirani : Il s'agit d'un programme financé par l'ANR pour 10 ans dans le cadre d'un PIA "nouveau cursus" et qui vise au départ l’inclusion des étudiant.es autistes dans l'enseignement supérieur. Piloté par le Pr Bertrand Montubert il a été lancé en 2018 à l'Université de Toulouse Paul Sabatier qui a ensuite essaimé. Aujourd'hui, 25 universités ont rejoint ce dispositif et Atypie-Friendly a formé, en 5 ans, pas moins de 5 000 personnels. Il s'agit d'un programme qui se déploie en fonction de l'état d'avancée des établissements : l'équipe nationale prend appui sur l'existant. À l'UA, le projet a germé suite à un premier contact pris par Lionel Bayle, enseignant en mathématiques, en quête d'outils pour mieux appréhender sa relation avec certains de ses élèves. Il a ensuite été porté par Isabelle Richard qui a candidaté à cette expérimentation. Désormais une équipe est constituée autour notamment d'une spécialiste de l'accompagnement (Anna Reymondeau), de notre chargée de mission inclusion (Claire Mandin), de notre référente du Relais handicap (Marlène Touzeau), de Thomas Desserey du Lab'UA et de la commission égalité. Ce projet va s'inscrire dans le cadre aussi de notre schéma directeur du handicap. Le but de cette démarche est de bénéficier de ce protocole et des outils qui ont déjà été éprouvés et de donner des clés aux enseignant.es et aux personnels d'accueil ou de scolarité par exemple pour mieux aborder cette différence. Nous sommes 5 nouvelles universités à entrer cette année dans le programme. Toutes avec pour ambition de l'élargir au troubles du neuro-développement, grâce aussi au soutien de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.
Pouvez-vous nous parler plus concrètement de ce lancement ?
CP : Ce lancement va s'organiser en deux temps. Une soirée d'échanges avec les étudiant.es qui aura lieu à la Passerelle, dans la salle de documentation du SUIO-IP, le lundi 20 mars de 17 h 30 à 19 h. Tous les étudiants intéressés sont conviés à y prendre part. L'entrée est libre sans inscription préalable ! Un témoignage d'une ancienne étudiante directement concernée viendra enrichir cette soirée.
Le lundi 20 mars toujours, de 9 h à 12 h, précédera, toujours à la Passerelle, mais dans l'amphi, une conférence de Bertrand Monthubert (coordinateur du projet), qui sera accompagné de l'équipe projet de Toulouse : Sophie Lasserre (cheffe de projet), Pauline Vidal (chargée de projet) et Carolina Valenzuela (coordinatrice de l’innovation pédagogique et de la formation). Lors de cette conférence, le projet Atypie-Friendly, son ambition, ses enjeux et sa mise en oeuvre à l'UA seront détaillés. Il y sera question tant du travail nécessaire avec les partenaires de l’éducation nationale en amont de l’entrée à l’université, que de l’insertion sociale et professionnelle de ces étudiant.es, mais aussi d’adaptation pédagogique, d'outils numériques et d'accompagnement social. Je ne peux que vous encourager à y prendre part. Cette conférence sera sans nul doute riche et nous permettra de mieux comprendre ce qu'on appelle désormais la neurodiversité. Elle est ouverte à toutes et tous sur inscription (voir lien ci-dessous). L'après-midi se poursuivra par des ateliers animés par l’équipe nationale du programme (sur invitation uniquement).
En savoir plus sur Atypie-Friendly
Agenda
Lundi 20 mars : Soirée d'échanges pour les étudiant.es autour de la neurodiversité (sans inscription) (à La Passerelle)
Lundi 20 mars : Conférence tout public de lancement avec Bertrand Monthubert de l'Université de Toulouse, initiateur et porteur du dispositif Atypie-Friendly (inscription nécessaire) (à la Passerelle)