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Un nouveau label récompense la gestion écologique du campus Belle-Beille
Jeudi 2 février, l’Université d’Angers a été labellisée « Éco-jardin » par l'organisme d’études et d’expérimentations Plante & Cité. Ce label, qui concerne le campus Belle-Beille, vaut pour les trois prochaines années et a été attribué conjointement à l'Inrae et à l'Institut Agro. Il récompense la gestion écologique du site par les trois partenaires. Zoom sur les actions impulsées par l'UA.
Laurent Bordet, en bas au centre, vice-président Vie des campus, travaille déjà sur le renouvellement du label en 2026. Avec ses 90 000 m² de superficie – dont une partie connectée à l’étang Saint-Nicolas - et ses nombreux espaces verts, le campus Belle-Beille de l’Université d’Angers a une forte dimension paysagère.
Ce projet de labellisation est né de la volonté de l’UA, de l'Inrae Angers, de l’institut Agro Rennes-Angers et de Plante & Cité de collaborer ensemble pour déposer chacun un dossier et porter une vision commune du campus Belle-Beille « Les objectifs sont nombreux : renforcer les liens existants entre nos établissements, valoriser le travail de gestion écologique du site, et sensibiliser les usagers au développement durable, énumère Laurent Bordet, vice-président Vie des campus à l’UA. Le campus Belle-Beille est passé en zéro phyto en 2012 et, à l’image du projet des jardins partagés ou du composteur à la Maison de la recherche Germaine-Tillion, nous travaillons ensemble pour coordonner nos actions, notamment dans la perspective du renouvellement de ce label en 2026. »
Les associations étudiantes mobilisées
D’après l’audit réalisé le 26 octobre 2022, l’Université d’Angers a décroché la note globale de 90 sur 100 avec deux points majeurs : la qualité de la gestion écologique mise en place et les compétences et l’investissement de l’entreprise Robert Paysage, dans le cadre du contrat d’entretien géré par la Direction du patrimoine, de l’immobilier et de la logistique (Dpil) de l’UA.
Paillage réalisé sur place, zones en graviers installées à proximité des bâtiments pour infiltrer les eaux de surface, prairies fauchées une à deux fois par an, communication sur la gestion du site, aménagements d'hôtels à insectes, de nichoirs, mares, et abris à chauves-souris… De nombreuses associations d’étudiantes viennent en appui de ces projets et jouent un rôle important dans l’inventaire de la faune et la flore du site : Promotion des étudiants pour la gestion et l’aménagement des zones humides (Pegazh) - récompensée lors de la convention Ramsar et qui a organisé la 22e édition des Journées mondiales du 10 au 12 février -, l’Association des étudiants en biologie végétale d’Angers (AEBVA), et l’Association universitaire naturaliste d’Angers (Auna).
« Leurs actions sont précieuses et nous collaborons avec elles pour faire avancer leurs idées, souligne Laurent Bordet, qui travaille avec Thierry Oger, chargé de mission Transitions, sur le dispositif de labellisation DD&SR (développement durable et responsabilité sociétale) pour l’UA. Le campus est aussi un terrain d'expérimentation pour les équipes pédagogiques. L’audit a permis de lister les points sur lesquels nous devons nous améliorer. Par exemple, un inventaire du patrimoine doit être réalisé, les acteurs concernés (personnels et prestataires) doivent suivre une formation sur la thématique de l’eau, et le tri sélectif n’est pas systématique sur le site. »