À Cholet, Industri’Elles sème ses premières graines

Le campus du choletais accueillait jeudi 27 mars pour la première fois l’événement Industri’Elles. Plus de cinquante lycéennes ont été sensibilisées aux métiers de l’industrie.

Les lycéennes devaient construire un prototype industriel innovant.Après Angers le 6 mars dans le cadre du projet Étoile, Industri’Elles posait ses valises à Cholet. Dans le nouveau bâtiment inauguré en septembre dernier, 53 élèves de seconde des lycées Julien-Gracq, Dom Sortais, Europe et Renaudeau ont répondu à l’appel.

Leur mission : construire un prototype industriel innovant qu’elles devaient ensuite défendre devant un jury. Elles étaient accompagnées d’étudiantes de l’IUT Angers-Cholet et de la Faculté des sciences, et d’expertes de l’industrie du territoire (Thalès, Algimouss, Véolia, Bodet T&S, Wibaie, DBM Technologie, Organeed, Evolis et Matechplast).

« C’est important de sensibiliser les lycéennes aux formations techniques et scientifiques de manière ludique, rappelle Isaïe Hélias, chef du projet Étoile à l’Université d’Angers. C’est aussi l’occasion pour elles d’aborder le processus de production d’un produit, de la conception à la commercialisation. »

Plusieurs critères à évaluer

Outre l’innovation, ces jeunes industrielles devaient aussi s’assurer de l’écoresponsabilité de leur création. Toute la journée, elles ont ainsi planché sur des projets de frigo connecté pour éviter le gaspillage, d’école bioclimatique avec un moulin, un potager et des panneaux photovoltaïques, de bandes réfléchissantes pour les cyclistes imaginées avec des pneus recyclés…

Le jury, constitué, entre autres, de Clémence Guillemont, déléguée à la Fondation de l’Université d’Angers, et de Martine Long, chargée de mission LLU, devait, lui, évaluer plusieurs critères : la présentation orale, la cohérence du projet ; la démarche zéro déchet, la cohésion de groupe… Chaque équipe a ensuite reçu un prix (graine de style, graine de ténacité, graine d’éloquence, graine de génie, graine de collaboration, graine de futurisme, et graine de vitalité).

« C’était une première très satisfaisante et nous souhaitons naturellement reconduire l’événement, conclut Isaïe Hélias. Cette journée permet, en effet, pour le plus grand bénéfice des élèves, de créer de la synergie entre des établissements du secondaire, les composantes de l’UA, les entreprises, la fondation de l’UA et les collectivités très présentes sur le campus de Cholet. »