« J’aime transmettre à la jeune génération »

Depuis début janvier, le contrebassiste Kham Meslien est le nouvel artiste associé de l’Université d’Angers. Avec Chloé Langeard, directrice du service UA-Culture, il partage ses envies et projets.

Le contrebassiste Kham Meslien est l'artiste associé à l'UA pour 2025 et 2026. Crédit photo : Adèle Réthoré. Après le metteur en scène Clément Pascaud l’année dernière, le musicien Kham Meslien est depuis le début du mois l’artiste associé de l’UA pour les années 2025 et 2026. « C’est d’ailleurs en assistant à une représentation de Serena au Qu4tre que j’ai entendu pour la première fois de ce statut d’artiste associé », se souvient-il.

« Ce dispositif est soutenu par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) des Pays de la Loire et la Contribution de vie étudiante et des campus (Cvec), rappelle Chloé Langeard, directrice du service UA-Culture. Le travail de Clément Pascaud l’année dernière a renforcé nos liens avec nos partenaires du territoire et a permis, entre autres, de travailler l’art oratoire avec nos étudiant∙es. On a reçu une trentaine de candidatures pour cette nouvelle année et on est persuadé que Kham va également apporter ses compétences à la communauté de l’UA, notamment dans le cadre de notre nouveau réseau de musiques étudiantes. »

De nouvelles opportunités

Kham Meslien, qui habite Angers, n’arrive pas en terre inconnue. Il a déjà collaboré avec l’Université d’Angers sur plusieurs projets (vernissages d’expositions dans les Galeries 5 et Dityvon, Lives de l’UA, ciné-concert) et a de la suite dans les idées : « Il y aura trois temps de résidence au Qu4tre pour mener à bien un projet solo avec des répétitions ouvertes au public, précise-t-il. Je compte aussi jouer avec ma contrebasse à la sortie des amphis sur différents campus et organiser une master class autour de l’industrie du disque : j’aime transmettre à la jeune génération. »

Cet événement, organisé en lien avec le SUIO-IP, visera à enrichir les connaissances des étudiant∙es (qu’est-ce qu’un label ? comment organiser une tournée ?) pour favoriser leur insertion professionnelle. Le contrebassiste envisage également une création collective avec l’Arsenic fanfare, le labo sonore et les étudiant∙es-artistes de l’UA. La programmation d’un ciné-concert dans la cadre du festival Premiers plans en 2026 avec le film Si seulement je pouvais hiberner est également dans les cartons.

Outre sa participation à des temps forts de l’UA (Campus Day, Spectacurieux), Kham continuera en parallèle sa carrière d’artiste, soit environ une cinquantaine de concerts dans l’année en France et à l’étranger. « J’essaye de mentionner l’UA à chaque fois pour créer des passerelles entre les établissements. C’est comme ça qu’une artiste islandaise est venue jouer au Campus Day en septembre dernier, en partenariat avec Trempo. »

« L’Université, ce n’est pas seulement un lieu où l’on étudie mais aussi un lieu propice aux découvertes, où l’on peut s’exprimer à travers des pratiques artistiques et la présence de Kham en 2025 et 2026 va ouvrir de nouvelles opportunités », conclut Chloé Langeard.