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La musique dans l’UA peau
Le service UA-Culture a lancé jeudi 10 octobre un réseau de musiques étudiantes du Grand Ouest. L’idée : faciliter la détection, la maturation, la production et la diffusion des projets artistiques étudiants.
Laurent Bordet, vice-président Vie des campus, et Chloé Langeard, directrice du service UA-Culture, lors du lancement du réseau des musiques étudiantes du grand ouest le jeudi 10 octobre au Qu4tre. C’est une première en France. Si les universités regorgent de créations étudiantes diverses et variées, ces projets peinent souvent à se concrétiser professionnellement. Pour y remédier, l’Université d’Angers a lancé un réseau de musiques étudiantes du Grand Ouest, et plusieurs universités (Lille, Rennes-II, Poitiers, Bordeaux, Clermont, Le Mans, Universités Bretagne Sud et Bretagne Ouest) et partenaires locaux (Chabada, Trempo, Crous, Ville d’Angers, conservatoire) sont déjà intéressés.
« En tant qu’acteur culturel du territoire, notre objectif est de valoriser les multiples croisements qui existent entre la création artistique, l’enseignement, et la recherche autour d’enjeux sociétaux, retrace Chloé Langeard, directrice du service UA-Culture. Dans un contexte où les pratiques amateures s’essoufflent et la pratique musicale diminue à l’âge adulte, nous allons mieux soutenir les étudiant∙es artistes pour faciliter leur insertion professionnelle. »
Un sentiment d'appartenance
Ce réseau, financé en partie par la Cvec (Contribution à la vie étudiante et de campus), se décline en trois volets : identification des talents, accompagnement des pratiques, et programmation et valorisation. Il vise à amplifier les opportunités de diffusion des étudiant∙es artistes, et à réfléchir sur un accompagnement professionnel plus structuré et mutualisé en lien avec les formations (structuration juridique, environnement socio-économique, gestion de la scène, etc.) et avec les acteurs professionnels de la filière musicale des territoires.
« Il faut avoir le même processus d’accompagnement que pour les étudiant∙es sportifs et sportives de haut niveau, conclut Laurent Bordet, vice-président Vie de campus. Ce réseau permet aussi de garder un lien et de favoriser le sentiment d'appartenance à l'UA. On s’intéresse aujourd’hui à la musique et on pourrait s’ouvrir à l’avenir aux autres formes d’art. »