fr | en

Séparés par des virgules

Les ERS veillent au bien-être de leurs pairs

Treize étudiant∙es relais-santé (ERS) ont été recruté∙es par le Service de santé universitaire (SSU) pour sensibiliser leurs camarades lors d’événements organisés sur les campus de l’UA. Témoignages.


Les étudiant∙es relais-santé (ERS) font de la prévention sur les campus de l'Université d'Angers.
Préparer des petits-déjeuners gourmands à moindre coût à l’IUT Angers-Cholet, varier son alimentation lors d’ateliers de cuisine à la Faculté de droit, d’économie et de gestion, prendre soin de sa santé mentale à la BU de Saint-Serge, sensibiliser aux risques festifs à Saumur, gérer son stress grâce à la sophrologie à Cholet…

Chaque semaine, les étudiant∙es relais-santé sont sur le pont pour animer des événements à l’Université d’Angers et échanger avec leurs pairs sur différentes thématiques : sommeil, bien-être, sexualité, nutrition et consommations de substances.

« Ils et elles sont accompagné∙es à chaque fois par des professionnel∙les, précise Céline Maudet, infirmière au SSU et qui chapeaute le dispositif depuis 2002. L’équipe du SSU s’est structurée au fil des années : l’année dernière, 125 interventions ont été assurées par des ERS. On continue de réfléchir à de nouveaux thèmes et de nouveaux outils pour répondre aux mieux aux problématiques étudiantes et on accompagne aussi les associations qui souhaitent et veulent sensibiliser lors de leurs événements. »

De la prévention pour les autres… et pour soi

Hervé Pineau est en 2e année de licence Sciences de la vie et de la terre, parcours biologie cellulaire. Comme les autres ERS, il a suivi une formation de deux semaines fin août au SSU avant de débuter en septembre. « J’avais une légère appréhension au départ par rapport à mes cours mais les interventions ont souvent lieu sur le temps du midi donc ça me convient, souligne-t-il. Chaque mardi matin, nous faisons une réunion avec les infirmières du SSU pour partager notre expérience des derniers événements et se positionner ensuite sur les créneaux de la semaine suivante. C’est une chouette expérience d’aider les autres. »

« S’investir pour les autres et pour l’université, c’est le job parfait », ajoute Gwendoline Masseau, en 2e année de droit. Elle a suivi pendant quatre ans une formation de sapeur-pompier alors forcément, la prévention, ça lui parle. « J’ai beaucoup aimé échanger avec les élèves du Celfe et du DU Paréo notamment. Les autres ERS viennent de différentes filières, c’est très enrichissant et on s’entraide beaucoup. »

« Ce job est loin d’être une corvée, c’est stimulant et j’en suis très contente, poursuit Stessie Prodhomme, en 2e année de médecine. Pour moi, c’est aussi un défi car je suis réservée de nature : cela me permet de développer mes compétences en communication. J’aime parler des risques festifs et on dévie souvent sur d’autres sujets liés à la santé, c’est hyper intéressant. D’ailleurs, j’apprends aussi à chaque action : maintenant j’essaye de ne plus sauter de repas et d’avoir un sommeil de qualité pour mieux réviser. »

Scroll