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Comment réinventer le lien entre archivistes et usagers ?

La journée de clôture du projet de recherche 2RU (reconfigurer les rapports aux usagers des services d’archives), porté par le laboratoire Temos, s’est déroulée jeudi 16 mai. Un rapport sera remis au ministère de la Culture à la rentrée.


Une centaine d'archivistes ont participé à la journée de clôture du programme de recherche 2RU jeudi 16 mai.
La consultation d’archives connaît de nombreux bouleversements et évolutions depuis plusieurs années : les salles de lectures se vident, les attentes des usagers se diversifient, les demandes de recherche administratives sont dématérialisées… Un constat réalisé par trois enseignant∙es-chercheur∙es en archivistique de l’UA : Bénédicte Grailles, Patrice Marcilloux et Magalie Moysan dans le cadre du projet 2RU.

« Il s’inscrit dans une convention-cadre entre le laboratoire Temos et le Service interministériel des archives de France, contextualise Bénédicte Grailles. Dans une idée d’amélioration du service public, nous avons travaillé sur les politiques des services d’archives au service des usagers, les outils de gestion suite à leurs demandes, et l’offre des services sur les territoires. »

C’est quoi, être archiviste ?

Près d’une centaine d’archivistes des communes ou départements de toute la France ont participé à la journée de clôture, dans l’amphithéâtre de La Passerelle à Belle-Beille. Après un discours d’ouverture d’Yves Denéchère, directeur de Temos, Patrice Marcilloux a présenté une analyse du discours des projets scientifiques, culturels et éducatifs (PSCE) au sein des services d’archives. « Ils sont notamment l’occasion de clarifier l’identité et les missions du service : être archiviste, est-ce classer ? organiser des expositions ? jusqu’où faut-il aller dans les recherches administratives ? »

Bénédicte Grailles a ensuite évoqué l’optimisation numérique de la relation aux usagers, notamment les dispositifs d’autonomisation des usagers et les logiciels de gestion des relations aux usagers. L’après-midi, s’est ouvert sur une table ronde présentant des expérimentations de dispositifs innovants (chatbot, intelligence artificielle, espaces spécifiques) avant de se poursuivre par quatre ateliers, dont l’un intitulé « Imaginer la présence des archives dans un tiers-espace », était animé par Camille Rouffaud, recrutée comme ingénieure d’études et aujourd’hui doctorante en archivistique à l’Université d’Angers.

Le rapport du projet de recherche sera publié en ligne en septembre prochain et remis au ministère de la Culture.

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