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Comprendre les ressorts psychologiques favorisant la transition écologique

Les psychologues du LPPL sont associés à un programme de recherche européen porté par Angers Loire Métropole qui vise à soutenir les changements de comportement des résidents d’habitats collectifs.

Le projet Ambition (Action for Multifamily Buildings Innovation and TransitIon tOward Neutrality) vise à développer de nouveaux outils et méthodologies pour encourager les changements de comportement des habitants et accompagner la transition écologique. Il cible les bâtiments collectifs, et ambitionne de les amener vers la neutralité carbone.

Financé par la Commission européenne, au titre de l’appel à projets NetZeroCities, ce programme de 2 ans, lancé en septembre 2024, est porté par Angers Loire Métropole. Il implique différents services de l’agglomération, mais également des acteurs de la société civile, du secteur privé (WeAct), en charge d’animer le défi bas carbone (ateliers thématiques autour de l’environnement, l’alimentation, les déchets, etc.), et des chercheur·es.

Associant des universitaires d’Angers et de Nantes, le Laboratoire de psychologie des Pays de la Loire (LPPL) est chargé de l’un des volets. Il vise à « identifier les freins et leviers des changements de comportement », explique Jérémy Besnard, maître de conférences en neuropsychologie, qui pilote l’action avec sa collègue nantaise Audrey Pelt, maîtresse de conférences en psychologie sociale et environnementale. Plus précisément, les chercheurs du LPPL vont s’attacher à caractériser les variables associées aux changements de pratiques individuelles et collectives.

Études quantitative et qualitative

Pour ce faire, avec l’aide d’une post-doctorante spécialement recrutée, Anita Bec-Gérion, une première phase va consister à réaliser un diagnostic psychosocial des comportements d'une centaine de résidents de six copropriétés, à l’aide de différentes méthodes, durant une période de six mois. « Cela va permettre d’évaluer les freins et les leviers socio-cognitifs des comportements de transition écologique, que l’on pourra mettre en corrélation avec les résultats des bilans carbone de ces personnes qui seront effectués par nos partenaires », indique Audrey Pelt.

La deuxième action « va cibler des groupes moteurs, c’est-à-dire un ensemble restreint de copropriétaires, précise Jérémy Besnard. L’objectif de cette analyse qualitative au moyen de focus group sera de comprendre leur représentation de la transition écologique et d’étudier comment ces décisionnaires réagissent à la mise en place d’un plan d’actions de transition écologique ».

Les résultats de cette étude, qui implique également les professeurs Philippe Allain (Angers) et Ghozlane Fleury-Bahi (Nantes) seront connus en 2026.

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