4L TROPHY : Ça roule pour les GEA

Depuis plusieurs mois, les 4 étudiants de l’université d’Angers préparaient leur départ au plus important rallye d’Europe : le 4L Trophy ! Ils en sont revenus des étoiles plein les yeux.

« L’aventure d’une vie », c’est comme cela que les 4 jeunes étudiants en DUT GEA : Ombeline Guerin, Noémie Grigny, Benjamin Robert et Adrien Le Glouannec, définissent le 4L Trophy : un rallye d’orientation avec plus de 1500 4L qui s’aventurent jusqu’aux dunes du Sahara. Un des projets les plus fous pour des jeunes en études supérieures, à la recherche de sensations fortes, et d’une expérience unique. Le concept ? un périple de 6000 kilomètres, à effectuer durant deux semaines, en binôme à bord d’une 4L. Plus qu’une course où l’on profite avec son partenaire, c’est aussi un geste de solidarité : le projet soutient l’éducation dans la région sud-marocaine avec l’association « Enfants du désert ». Construction d’écoles, de garderies, aménagements pour enfants handicapés, blocs sanitaires, puits… voilà les projets de cette belle association.

« Le 4L Trophy ? Une évidence »

Mais comment leur est venue l’idée de participer à cette course exceptionnelle ? Pour en connaître la raison, il faut se pencher sur le début de l’année scolaire, en septembre 2019. Lorsque ces étudiants ont dû faire le choix d’un projet tuteuré, celui-ci s’est imposé à eux comme une évidence. « On connaissait le principe déjà bien avant qu’on nous le présente, et il nous intéressait déjà ». Alors qu’ils ont dû envoyer une lettre de motivation pour prouver leur détermination et être choisis, la concurrence était rude puisque plusieurs groupes étaient intéressés et ont candidaté. Cependant, ils sont persuadés que leur groupe de 4 a fait la différence : « à la base, ce projet tuteuré était proposé pour 2 personnes, c’est plus facile de tout gérer à 2, nous on a pris le risque de partir à 4 ». Un choix parfois dur à assumer : « à quatre, c’est plus compliqué de récolter des fonds. Il y a eu des tensions surtout au début puisqu’il fallait prendre des décisions rapidement et nous n’étions pas forcément d’accord, de plus dès qu’on parle d’argent évidemment ça crée des problèmes ». Cela étant, leur motivation et leur confiance dans leur projet ne se sont jamais éteintes. « On n’a jamais eu peur de ne pas partir ». Et c’est cette même détermination qui les poussera à aller loin, à donner le meilleur de soi sur place, dans le désert.

« Une ambiance très festive »

Cette course est donc l’occasion unique de vivre une aventure hors du commun, solidaire et intense. Le plus de cet évènement ? Il ne concerne que les jeunes ! En effet l’âge maximal autorisé est de 28 ans. C’est donc une ambiance très festive durant toute la durée du voyage pour les jeunes dynamiques et motivés qui concourent à cette course solidaire. En effet, pour participer à cette course, il faut avoir déjà récolté des fonds (environ 5000 euros par personne), et la quête de sponsors est très compliquée ! Noémie et Ombeline expliquent : « on passait nos week-ends à chercher des financements, on a fait le tour des entreprises de nos villes respectives, puis d’Angers en semaine. On a organisé des ventes de saucissons, de trousses de secours, de coton recyclable. On a aussi organisé des soirées. Ce projet nous a demandé beaucoup de temps, mais le résultat est exceptionnel. » Et ce, en seulement 4 mois. C’est donc une récompense plus que méritée de participer durant deux semaines à cette course, après tous ces efforts.

« Une aventure gravée à vie »

Rappelons que cette course unique est d’abord un geste solidaire puisqu’elle participe au développement du pays. En effet, les fonds récoltés reviennent à l’association « Enfants du désert ». Ces fonds se décomposent de la manière suivante : une partie de l’inscription (coût : 3350 euros), un chèque que chaque binôme est obligé de faire d’un montant minimum de 20 euros, mais encore l’obligation pour chaque participant d’apporter un sac de sport et un cartable rempli d’affaires scolaires neuves.

En ces temps de confinement, Ombeline, Noémie, Benjamin et Adrien se réjouissent d’avoir eu la chance de mener à terme leur projet, qui restera gravé à jamais dans leurs mémoires !

Anaïs Gautier, avec le soutien de M. Seurat