Trois doctorants de l’UA en finale du concours 3-Minute Fame

Trois doctorant·es de l’Université d’Angers défendront les couleurs de l’établissement lors de la grande finale du concours 3-Minute Fame, organisée le 12 juin à Parme (Italie) dans le cadre de l’alliance européenne EU Green. Inspiré du format « Ma thèse en 180 secondes », ce concours met au défi les participant·es d’expliquer leur sujet de recherche en anglais, de manière claire, accessible et percutante, en seulement trois minutes.

Pour la sélection locale, les 13 candidat·es ont d’abord soumis une vidéo de leur présentation, évaluée ensuite par un jury interne – composé de trois enseignant·es-chercheur·es, d’une professionnelle de la communication et d’une représentante de la Fondation UA. Les prestations ont été jugées selon plusieurs critères : clarté du message, impact du discours, qualité de la vulgarisation scientifique, capacité à capter l’attention. Trois doctorant·es ont été sélectionné·es pour représenter l’UA à la finale en juin à Parme :

• Abhinandan Nandrajog (école doctorale BS), avec sa thèse « Prévenir l'hyperplasie intimale avec une solution localisée, multi-thérapeutique et post-opératoire ». Voir sa prestation :

• Maria José Acosta (école doctorale Egde), qui travaille sur « Évaluation économique de la labellisation de l'empreinte eau dans le système alimentaire ». Voir sa prestation :

• Jérôme Bernardino (école doctorale Vaame), avec sa recherche « L’aldaulactone, une toxine au cœur de l'interaction carotte-Alternaria dauci : voie de biosynthèse, modes d'action et mécanismes de résistance ». Voir sa prestation :

Une expérience enrichissante pour les doctorant·es

Les résultats ont été annoncés le 26 mars lors d’une cérémonie réunissant les candidat·es et le jury. Nicolas Clere, directeur du site d’Angers du Collège doctoral Pays de la Loire, a salué l’engagement de chacun·e : « On a vu treize gagnant·es. Toutes et tous ont relevé le défi avec talent et ont livré des prestations de grande qualité. C’est un format exigeant, qui oblige à synthétiser, à clarifier, et à captiver. Ce sont des compétences précieuses pour la suite de leur parcours. »

Pour Catherine Passirani, vice-présidente International et Égalité de l’UA, ce concours est aussi l’occasion de mettre en lumière les coopérations européennes : elle rappelle que la thèse de Maria José Acosta est ainsi financée par EU Green et co-supervisée entre l’UA et l’Université d’Extremadura en Espagne. « Ce type d’initiative illustre très concrètement la richesse des partenariats noués au sein de l’alliance. »

En route pour la finale en Italie

Les finalistes poursuivent leur préparation en vue de la finale à Parme. Abhinandan est impatient de découvrir les sujets des autres finalistes des universités EU Green : « J’ai hâte de vivre cette finale à la fois comme participant et spectateur ». De son côté, Jérôme espère que cette visibilité permettra de mieux faire connaître son domaine : « La recherche autour de l’agriculture n’est pas suffisamment valorisée. Ce concours est une chance de diffuser la culture scientifique auprès du consortium et au-delà. »

Pour garantir à toutes et tous les mêmes chances de valoriser leur sujet, les 13 candidat·es inscrit·es à l’UA avaient bénéficié d’un accompagnement intensif animé par la compagnie de théâtre D’où vient le vent. La formation, centrée sur la prise de parole, la posture, l’intonation et la structure du discours, s’était conclue par la possibilité d’enregistrer sa vidéo de candidature au Qu4tre, en partenariat avec le service audiovisuel de l’UA.