Retour sur la première édition du Concours d’éloquence GEA

Cette année a été proposé aux étudiant-e-s GEA de deuxième année de participer à un concours d’éloquence. Oral accrocheur et atypique, incluant une dimension de mise en scène et de jeu, cet exercice a révélé des talents, notamment celui de Camille, Éloïse et Juliette sur le sujet « Réussir, c’est trahir ».

L’éloquence est en vogue. Dans le sillage du documentaire « À voix haute » et de la méthode proposée par Stéphane de Freitas, qui mise sur le pouvoir d’émancipation de la parole vive, les enseignants de communication ont décidé cette année d’inviter les étudiant-e-s de GEA à s’exposer à une prise de parole plus originale, plus risquée, que celles auxquelles ils, elles se sont habitué-e-s.

Après quelques séances d’expression théâtrale et d’improvisation, les étudiant-e-s ont été invité-e-s à créer un discours accrocheur qui répond de manière argumentée à une question en y intégrant des effets de mise en scène, des clins d’œil aux spectateurs, et en s’appuyant sur les exemples les plus variés, allant du quotidien aux grandes figures de notre culture, en passant par l’actualité. L’objectif n’est pas d’entraîner les étudiant-e-s à soutenir n’importe quelle thèse, mais bien de les orienter vers un usage éthique de la rhétorique.

Parmi les bonnes prestations, se démarque celle de Camille, Éloïse et Juliette, étudiantes en Gestion des Ressources humaines, qui s’interrogent sur le proverbe « Réussir c’est trahir » : leur réflexion, loin de se livrer à un éloge cynique de la réussite, nous montre que la vraie réussite se fonde sur la sincérité et la vérité. Elles le font avec énergie, sens de l’humour et talent scénique.

La captation vidéo n’a pas la qualité sonore que mériterait leur prestation, mais elle suffit à vous donner une idée de leur force de persuasion. Bravo à elles et bon visionnage !

Alexandre Seurat