2e édition du concours d’éloquence interdépartements de l'IUT : la force la parole !

Le mercredi 27 mars, s’est tenue la deuxième édition du concours d’éloquence de l’IUT, réunissant les départements GB, GEA et TC : six binômes (deux de chaque département) rivalisaient sur des sujets aussi variés, profonds ou fantaisistes, que « En faut-il peu pour être heureux ? », « Le roi est mort, vive le roi », ou « Peut-on tout dire ? ». Une soirée où les étudiant-e-s ont brillé par leur humour et leur sens de l’argumentation.

Depuis 2023, l’idée est de stimuler le sens de l’émulation et de l’argumentation par un concours un peu différent de ce à quoi les étudiants d’IUT sont habitués : en effet, la rhétorique peut se mettre au service de la formation des étudiants, même s’ils ne se destinent pas à l’exercice de fonctions juridiques. La finale organisée à La Passerelle en 2023 avait déjà été un franc succès : on peut s’en faire une idée ici. Il s’agissait de réitérer cette belle expérience.
Les enseignant-e-s qui pilotent l’expression et la communication des trois départements, Marie-Pierre Chabanne, Pascal Cogneau, Margot Demarbaix et Alexandre Seurat, épaulé-e-s par Claudine Bucher, Rachel Coudray et Samuel Pinat, se sont donc mis-e-s à la tâche, pour faire concourir les GB1, les GEA2 et les TC2, soit près de 400 étudiant-e-s !

Une organisation de longue haleine

À l’issue des demi-finales, réalisées au sein des départements, six groupes ont été sélectionnés pour concourir le 27 mars au soir, lors de cette finale organisée de longue haleine par Margot Demarbaix et Alexandre Seurat :

• Bastien Hardy et Tomas Jesnak (TC) : « Doit-on garder le meilleur pour la fin ? »
• Juliette Morel et Pauline Collet (GB) : « Doit-on dissocier l’œuvre de l'artiste ? »
• Alexis Bossoreil, Baptiste Philippe et Anatole Rouland (GEA) : « Peut-on tout dire ? »
• Axel Vidal et Martin Rolland (GB) : « Il en faut peu pour être heureux. »
• Aurélia Sécher et Clément Favreau (TC) : « Le roi est mort, vive le roi ! »
• Nathan Elsen et Foucauld Lamothe (GEA) : « En faut-il vraiment peu pour être heureux ? »

Un jury d’experts, composé de collègues des différents départements de l’IUT Maya Desmarais (TC), Peggy Raffy-Hideux (GEII), Emmanuel Grand (GEA), Alexandre Laurent (GB), et de Mathilde Bataillé de l’UFR Lettres et Sciences Humaines, tous et toutes fin-e-s pédagogues, et fort-e-s de la diversité de leurs spécialités (Espagnol, Communication, Mathématiques et Lettres) siégeaient. La librairie Richer, le service culturel de l’Université d’Angers soutenaient cette année encore le concours en fournissant des lots.

Drôles et percutants

Le public nombreux (au moins 120 personnes !) a pu apprécier l’aisance remarquable des candidat-e-s, souvent drôles et percutant-e-s, dans leur traitement de l’espace, du public, dans leur maîtrise de l’argumentation et des figures de style.
Le jury a décidé de remettre son prix à Nathan Elsen et Foucauld Lamothe, qui ont également reçu une ovation du public. Leur humour et leur finesse, leur assise rhétorique en ont fait les grands gagnants de cette soirée. Mais Aurélia Sécher et Clément Favreau, porté-e-s par une grande présence scénique, ont également été distingué-e-s par le public.
Une belle soirée, montrant que la culture peut être au cœur de la formation en IUT !